Réactions d'auditeurs
"Léo Marillier ose, c'est là sa force et le résultat est détonnant." (récital violon-piano du 28 mai)
"Les auditeurs présents au quatrième concert de la tournée Transatlantique ont vécu mercredi un moment exceptionnel, dans le grand salon de la fondation des Etats-Unis à Paris. Aussi à leur aise en solo, en duo, en trio et maintenant en quatuor, ces jeunes musiciens nous ont offert un magnifique programme. L'interprétation de la sonate de Ravel a révélé des accents jazzy et le violon de Léo Marillier s'est coloré de sonorités rappelant parfois celles de Stéphane Grapelli. Soyoug Sarah Yang au piano et Léo nous proposent une vision neuve de cet opus. Le même Léo commente de façon originale et personnelle le programme. Sa vision nous éclaire sur des aspects de la composition et nous fait pénétrer dans l'intimité de l'oeuvre et des choix opérés par les interprètes. Mon coup de coeur va à l'interprétation du quatuor avec piano opus 30 d'Ernest Chausson. Les artistes ont manifesté un engagement musical total, doublé d'une sensibilité qui nous a donné réellement le frisson. Le moelleux de l'alto de Charlotte Malin répondait au chant inspiré du violoncelle de Joseph Gotoff. Un juste équilibre rendait l'exécution admirable. Penser que la musique française est servie avec tant de vérité par de jeunes américains ne laisse pas indifférent. Preuve est faite que la musique rapproche les êtres." (quatuor avec piano du 8 juin)
"J'ai été littéralement transporté par ces deux concerts, singulièrement par le Beethoven de Provins et le Bach de l'abbaye. Entendre une si belle musique jouée si finement par trois si beaux interprètes est exceptionnel. Vous sembliez tous les trois vous amuser tellement et passer avec si peu de difficulté.... visible (mais quelle acrobatie en fait!) du rire aux larmes, d'une musique quasi villageoise parfois à de déchirantes élégies. J'étais à chaque fois ravi de vous entendre lancer une phrase musicale et de voir aussitôt la souriante nymphe aux cheveux de lin bondir en l'entendant, joyeuse ou triste, et la reprendre comme elle aurait lancé une réplique de Marivaux ou des Shakespeare's comédies. J'ai adoré la frénésie " bien tempérée " du Beethoven de Provins. On vous suivait pas à pas, tous les trois avec cette angoisse haletante et heureuse à la fois que donnent certains chefs d'oeuvre de l'écran qui vous font frissonner dans le noir. Je pourrais encore vous parler de votre élégant trio franco-américain pendant des heures, voire des heurs. Merci mille fois pour ces deux soirées exceptionnelles." (trio à cordes des 4 et 11 juin)
"Eblouie par les prestations de ces merveilleux musiciens ! Je les en remercie de tout mon cœur ! De merveilleux moments ! Je leur souhaite très sincèrement une éblouissante carrière et une reconnaissance à la hauteur de leur mérite et de leur générosité ! Quel beau partage !" (trio du 4 juin)
"Interprétation tout en subtilité des variations Goldberg" (trio du 5 juin)
"Leur interprétation m'a permis de renouveler l'écoute de ces Variations Goldberg, de percevoir d'autres tonalités d'émotions." (trio du 11 juin)
Crédits : Claude Abron, Angélique Niclas
Après répétition publique en milieu scolaire le 3 juin
"Lorsqu'ils ont commencés à jouer nos cœurs se sont emballés, c'était comme si nous partions vers un autre monde, un autre univers."
"C'était comme si je voyageais tout en restant assis."
"Nous avons adoré les voir analyser le morceau afin de dégager plus d 'émotions"